DIG / Le Gabon a accueilli, le samedi 22 novembre 2025 à Libreville, la 131ᵉ Assemblée générale de l’Association des Transporteurs Aériens Francophones (ATAF).
Cet événement, organisé après l’édition 2024 d’Abidjan, a réuni les principaux acteurs du secteur aérien francophone et international ainsi que les grands constructeurs tels que Airbus, Boeing et ATR.
Le président de l’ATAF, le général Abdoulaye Coulibaly, a invité au renforcement des liens des compagnies aériennes et a milité pour l’amélioration et le développement de l’ensemble des services aériens. Notamment par des échanges d’expériences et les transferts de savoir-faire technologique.
Axée sur la modernisation, la sûreté aérienne et la coopération sectorielle, les assises de Libreville confirment l’ambition du Gabon de redevenir un acteur clé du ciel africain.
Le pays mise notamment sur sa nouvelle compagnie nationale, FlyGabon, née du partenariat entre l’État et Afrijet, déjà active sur les lignes régionales et récemment lancée sur la liaison Libreville–Johannesburg.
« Sous l’impulsion du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, le Gabon engage une vision claire : un transport aérien souverain, fiable et compétitif », a indiqué Gille Nembe, ministre des Mines en charge du Transport et de la Marine Marchande.
A cet effet, le membre du gouvernement a rappelé à l’assemblée la volonté des autorités gabonaises de faire des aéroports du Gabon, des pôles attractifs contribuant non seulement au développement du pays mais servant de connexion entre le Gabon et le monde.
L’accélération des travaux du nouvel aéroport d’Andem et la modernisation de l’aéroport international Léon Mba reflètent, a-t-il assuré, cette ambition.
Le directeur général de Fly Gabon, Nyl Moret-Mba a également fait part de la préoccupation des populations locales et des voyageurs internationaux sur la cherté du billet d’avion, rendant Libreville moins attractif que les autres destinations sous-régionales.
« Nous sommes ici pour discuter de toutes les questions dont celles liées aux prix du billet d’avion parce que comme vous le savez, si le billet d’avion coûte cher, plusieurs secteurs prendront un coup notamment le tourisme.
Nous allons faire un plan et le soumettre à l’Etat », a-t-il indiqué.



