DIG/ La dette de l’Etat vis-à-vis de l’entreprise Averda gonfle inexorablement et pourrait à terme devenir insoutenable comme l’odeur pestilentielle qui couvre la capitale Libreville et ses environs.
Evaluée à 16 milliards de francs au mois de mars, elle a atteint, en seulement 6 mois, les 22 milliards de francs aujourd’hui malgré les « petites avances d’encouragement » du ministère du Budget.
« La dette de l’Etat gabonais vis-à-vis de l’industriel Averda s’élève à ce jour à peu près à 22 milliards de francs CFA », a précisé Joseph Minko Olenga, directeur général adjoint de la société Averda.
La séance de travail tenue le 10 septembre 2018 à Libreville entre le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, la mairesse de Libreville, Rose-Christiane Ossouka-Raponda, et les responsables de la société marocaine, a permis d’esquisser, comme d’habitude, une solution de rafistolage.
Selon l’édile de Libreville, les échanges avec le ministre de l’Intérieur ont été rassurants quant au payement à titre d’avance de la facture d’Averda.
« Les services habilités ont assuré, ce qui a été confirmé par ailleurs, que le payement a déjà été effectué. De ce fait, le directeur général d’Averda pensera maintenant à remédier rapidement au travail, pour pouvoir enrayer l’insalubrité dans notre ville », a indiqué Rose-Christiane Ossouka-Raponda.
Brice Gotoa