DIG/ La célébration le 14 juin 2017 du quart de siècle d’existence de l’Institut gabonais d’appui au développement (Igad) a donné l’occasion au ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et les responsables de cet institut de dresser le bilan des activités réalisées depuis sa création en 1992.
Ainsi, entre 1992 et 1999, l’Igad a développé dans la province de l’Estuaire plusieurs activités d’élevage, de maraîchage et de production vivrière.
Ainsi, 112 exploitations maraîchères, 11 porcheries, 1 atelier de production de champignons en zone périurbaine de Libreville, 50 exploitations de polyculture vivrière ont été aménagés autour de Ntoum. Deux centre d’apprentissage à Libreville pour le maraîchage et Ntoum pour le vivrier ont été créés.
Entre 2004 et 2009, grâce à un financement de 4,9 milliards de francs, de l’Etat gabonais et de l’Agence française de développement (AFD), le Projet d’appui au développement de l’agriculture périurbain (Padap) a permis de créer 250 exploitations dans les provinces de l’estuaire, du Haut-Ogooué, de la Ngounié, de l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem.
Pendant cette période, un projet d’extension maraîcher a vu le jour dans les provinces non couvertes par le PADAP.
Ainsi, les activités développées dans l’Ogooué-Ivindo, la Nyanga et l’Ogooué-Lolo ont permis de créer 3 périmètres de 30 exploitations maraîchères, 3 ateliers de transformation de manioc et de formation 300 stagiaires…
Ainsi, au terme du Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon (Prodiag), arrivé à échéance en ce mois de juin, ce projet a été exécuté sur l’ensemble des 9 province du Gabon, et permis de créer 1006 exploitations dans 123 sites (801 dans le vivrier en 112 dans le maraîchage), 39 ateliers de transformation de manioc, 27 unités de production de bananiers et 27 autres d’élevage dont 2 unités de provende.
En rappel, l’Igad a pour objectif de développer une agriculture basée sur l’exploitation familiale, de contribuer au développement de l’agriculture périurbaine et rurale, tout en mettant en œuvre des systèmes de production performants et rentables.
« Le gouvernement veut trouver des solutions de développement de notre pays à travers la terre. Par conséquent, nous vous encourageons vivement à faire de l’agriculture un véritable métier, car la terre ne ment pas », a indiqué Yves-Fernand Manfoumbi.
Brice Gotoa