Les propriétaires légaux des maisons de la cité Alahambra, rebaptisée « Cité de l’Emergence et de l’Egalité des chances » par les squatters, ont rappelé aux autorités en charge de rétablir le droit, de respecter leur engagement pris solennellement devant la nation afin qu’ils puissent entrer, dans les jours qui suivent, dans leur maison respective.
Contrats de bail en mains, ces derniers réunis en assemblée générale le 10 décembre 2016 à Libreville ont fustigé l’obstination des collectifs des squatters.
« Nous nous considérons comme les propriétaires parce que l’Etat tout dernièrement nous a donné les contrats de bail de ces logements sociaux d’Angondjé. Et avant cela, nous avons été tirés au sort publiquement par une commission d’attribution de logement initiée par le gouvernement de la République », a confié Tierry Ozomo, un propriétaire des logements.
« Nous n’avons pas besoin de faire le désordre. Depuis janvier, nous devons rentrer en possession de nos logements. Les squatters sont allés prendre possession de nos logements depuis le mois de juillet. Et depuis juillet, on nous dit ça va se faire, ça va se faire ! Maintenant là nous sommes revenus rappeler à l’Etat que nous sommes fatigués d’entendre les mêmes paroles des personnes et des squatters qui se moquent de nous, soit disant que eux aussi sont des ayants droits », s’est exclamé Mathilde Ndylu-Y-Dynga, une autre propriétaire légal.
Auteur : Brice Gotoa