BGFIBank Holding : Oyima contre-attaque pour sauver l’introduction en bourse

DIG / Au cœur d’une polémique avec certains actionnaires, dont Christian Kerangall, le président du groupe concerné a tenu à clarifier les faits dans une interview parue le 11 août 2025 sur EcoMatin.

Accusé d’avoir imposé un passage en force lors de la dernière assemblée générale, il affirme que tout s’est déroulé dans le strict respect des règles.

« J’ai présidé cette AG, et je peux vous dire que tout a été conforme. Quand vous entrez en AG, vous avez soit votre propre pouvoir de vote, soit vous représentez des actionnaires.

En consultant le registre du capital, je n’ai vu aucune minorité de blocage constituée.

Le registre a été signé par tous les participants, les scrutateurs ont validé les résultats et aucune irrégularité n’a été signalée », a-t-il déclaré, précisant que l’affaire étant désormais devant la justice, les preuves seront présentées par les voies appropriées.

« Ce qui m’importe, c’est la pérennité de cette maison que j’ai construite »

Interrogé sur une éventuelle dimension politique en raison de la proximité prêtée à M. Kerangall avec la famille Bongo, il refuse toute interprétation :

« Je ne fais pas de politique. J’ai fait ma carrière dans la banque et je reste un technicien. »

Il a rappelé que le déroulement d’une AG obéit à un cadre strict avec scrutateurs, commissaires aux comptes et enregistrements vidéo des votes.

Pour Henri-Claude Oyima, la controverse actuelle relève davantage de « gesticulations » qui ne devraient pas retarder l’objectif majeur : l’introduction en bourse du groupe.

« Ce qui m’importe, c’est la pérennité de cette maison que j’ai construite. Quarante ans, c’est une vie. Je veux que ce groupe continue de prospérer et de rayonner bien au-delà de ma présence », a-t-il insisté.

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La Redaction

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