DIG/ Dans le cadre de la vaste enquête sur les biens mal acquis mettant en cause le défunt président gabonais Omar Bongo, les juges français ont ordonné la saisie de six villas à Nice et un hôtel particulier à Paris le 19 juin 2017 en France, rapporte le site www.challenges.fr
Estimés à environ 5,2 milliards de francs (huit millions d’euros), c’est à la demande du juge Roger Le Loire que les enquêteurs de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), ont « confisqué » les biens immobiliers de la famille Bongo, acquis dans les années 1970 et 1980.
En 2016, la justice française avait déjà saisi une première propriété à Nice, la Villa Saint-Ange, achetée en 1999, un hôtel particulier rue Dosnes (16ème arrondissement), acquis en 1997, et un autre hôtel plus coté, rue de la Baume (8ème arrondissement), acheté par Omar Bongo en 2007, deux ans avant sa mort.
Au total, la valeur des avoirs confisqués serait comprise entre 33et 40 milliards de francs.
Reste à savoir ce que adviendra l’argent, une fois que la justice se sera prononcée et que les biens auront été éventuellement vendus.
Aussi, dans ce volet de l’affaire des biens mal acquis africains, aucun membre du clan Bongo n’a pu être poursuivi directement.
Cette nouvelle perquisition s’est réalisée alors que s’est ouvert à Paris le procès pour blanchiment de Téodorin Obiang, fils du président de la Guinée équatoriale, toujours dans cette affaire des biens mal acquis.
Comme un clin d’œil annonciateur…
