DIG/ Le comité de pilotage qui assure le partenariat public-privé s’est réuni le vendredi 13 juillet 2018 dans le cadre de la mise en place du Guichet unique électronique multimodal (GUEM).
Présidé par le ministre en charge de la Promotion des investissements et des partenariats public-privé, Madeleine Berre, l’objectif visé était de faire le point sur les pré-requis à mettre en place pour pouvoir démarrer le projet et de mettre à jour le cahier des charges afin de respecter le délai de livraison qui a été arrêté au mois de janvier 2019 prochain.
« Il fallait déjà concentrer tous les acteurs concernés à tous les niveaux stratégiques pour nous permettre d’avancer de manière efficace sur ce projet important pour l’amélioration de la compétitivité de notre port et des affaires de façon générale », a indiqué le membre du gouvernement.
La réalisation et la gestion du projet seront assurées par la Société générale des surveillances (SGS), un groupe suisse, à travers une concession de 10 ans.
Cet outil va donc permettre de simplifier et/ou faciliter les procédures en ce sens qu’il vient réduire le nombre de documents exigibles à l’importation et exportation. Le GUEM vient donc optimiser, sécuriser et améliorer la collecte fiscale et douanière.
« Nous sommes ravis d’avoir été choisis pour ce projet, nous sommes présents en Afrique (Ghana, Madagascar et au Mozambique) où il marche très bien. Nous avons l’expérience et l’expertise qu’il faut grâce à nos partenaires techniques singapouriens. Il vient réduire les coûts, moderniser, faciliter et simplifier les procédures. Le groupe s’engage donc sur la base de ce que nous avons déjà fait ailleurs », s’est réjoui Bobby Byll, directeur général de la SGS.
« Etant donné qu’on doit relancer l’économie et assainir les finances publiques, cet outil nous permettra d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement dans l’amélioration du climat des affaires, renforcer l’attractivité des structures portuaires, frontalières et aéroportuaires du pays, lutter contre la concurrence déloyale, et protéger les consommateurs », a conclu Madeleine Berre.