DIG/ Selon les informations de l’hebdomadaire Jeune Afrique, le groupe français de logistique Necotrans va dorénavant se consacrer exclusivement à ses activités dans le vrac au Gabon.
Cela fait suite à la cession, en fin de semaine dernière, de ses 49 % dans la Société des terminaux de conteneur du Gabon (STCG).
Bolloré, jusque-là actionnaire majoritaire (51 %) de la STCG, a été déclaré repreneur de la part de Necotrans dans le cadre d’un appel d’offres.
Les détails financiers de la transaction ne sont pas connus. Bolloré s’est imposé face à une demi-dizaine de concurrents, dont un fonds d’investissement spécialisé dans la logistique, un spécialiste asiatique du secteur et deux entreprises consoeurs déjà présentes en Afrique.
Désormais sorti de STCG, le groupe français peut travailler à revigorer Necotrans Gabon, sa deuxième plus importante filiale en Afrique, avec environ 400 employés.
Elle est présidée depuis mi-2015 par Jean-Denis Amoussou, conseiller du président Ali Bongo Ondimba, et dirigée par Geert Van Gansbeke, ancien des équipes logistiques africaines du conglomérat danois Maersk et de la filiale nigériane du belge DEME Group (génie civil).
Necotrans Gabon est présent sur la manutention du vrac aux ports de Libreville et de Port-Gentil. L’entreprise a connu une année 2015 et un premier semestre 2016 très difficiles, du fait du marasme de l’industrie pétrolière.
Plusieurs dizaines d’employés – mais beaucoup moins que les 120 postes évoqués dans la presse gabonaise selon la direction de Necotrans – ont été remerciés durant la première moitié de l’année.
(Source : Jeune Afrique)