DIG/ La propensions maladive de certains membres du gouvernement à remettre en question la gestion des projets de leurs prédécesseurs témoigne de l’inexistence de la continuité de l’action gouvernementale, et représente un gâchis financier énorme pour l’Etat balloté, chaque année, par des procès pour rupture abusive de contrat.
Convaincu que le dossier de la réfection du « boulevard triomphal » lancé par l’ancien ministre Justin Ndoundangoye contenait des zones d’ombre, l’actuel ministre en charge des TP, Léon Armel Bounda Balonzi, aurait, selon des sources bien introduites, ordonné la suspension des travaux confiés en octobre 2019 à l’entreprise Colas.
La seule volonté du ministre de voir clair a, aujourd’hui, comme conséquence une dégradation très inquiétante de cette voie qui pourrait causer des drames en cascade et frapper le gouvernement au portefeuille.
Validée à l’époque par le même Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé (toujours en poste) avec l’onction de la Présidence de la république, la réfection complète de cette voie de 3 km devait coûter entre 7 et 8 milliards de francs.
Les gros travaux devaient consister à changer la structure de la route existante et tous les ouvrages hydrauliques dont la vétusté cause des affaissements sur la voie comme dans la zone du Sénat où de fortes dégradations de la route sont visibles.
La réfection des trottoirs était également inclue dans lesdits travaux. Il s’agit principalement du terre-plein central dont le niveau des bordures sera rehaussé pour y éviter le passage des voitures qui causent des accidents.
Le système d’éclairage, aussi défaillant que le reste de la structure, sera également corrigé.
Aujourd’hui, ce plan qualifié d’urgence de 8 étapes à l’époque est complètement à l’arrêt, sans intérêt pour le gouvernement.
Tout comme le chantier de la route de Bambouchine et autres grands projets d’infrastructures lancés par l’ancien bras droit de Brice Laccruche Alihanga.