DIG / Le Sénat a adopté à l’unanimité, le 26 novembre 2025, la loi de finances 2026, marquant un tournant dans la gestion des finances publiques gabonaises.
Le budget de l’État est finalement fixé à 6 358,2 milliards de FCFA, soit une réduction drastique de 875,1 milliards (12,1 %) par rapport au projet initial de 7 233,3 milliards.
Cette correction, validée également par l’Assemblée nationale, reflète, indique t-on, une volonté claire de maîtrise budgétaire.
Les dépenses de fonctionnement sont plafonnées à 3 694,9 milliards de FCFA, tandis que les investissements publics atteignent 2 119,2 milliards, concentrés sur les infrastructures stratégiques (énergie, transports, numérique).
Malgré cette rigueur, le gouvernement table toujours sur une croissance de 6,5 % en 2026.
Les recettes propres sont estimées à 4 153,9 milliards de FCFA, un objectif ambitieux fondé sur des réformes fiscales ciblées — notamment l’ajustement des taxes sur les produits forestiers pour préserver la compétitivité des filières locales.
Présenté comme le premier budget complet de la Ve République, ce cadre financier incarne, selon l’exécutif, la priorité donnée à la souveraineté économique, à la transformation structurelle et à la rationalisation des dépenses publiques — un signal fort adressé aux Gabonais comme aux partenaires internationaux.




