DIG/ Un rapport réalisé en 2020 par la plate-forme « Sélina Wamucii1 », indique que les prix payés aux caféiculteurs des pays africains sont plus bas que ceux des autres pays producteurs de café dans le monde.
De même, au-delà du prix au producteur, la part des producteurs africains dans la chaîne de valeur du café torréfié est aussi plus faible que celle des autres régions productrices du monde.
Ainsi, elle serait comprise entre 8,7% et 12,6%. Cependant, l’Angola fait exception avec 18%, devançant l’Inde (15,7%) et le Brésil (14,9%).
Le rapport ressort que les conditions commerciales déloyales font perdre 1,47 milliard USD (791,9 milliards de francs CFA) de revenus par an aux caféiculteurs africains.
Au Gabon, la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), propriétaire de la marque « café d’Alanga », ambitionne de créer une émulation chez les planteurs pour qu’à terme, ils puissent créer de la plus-value dans l’exploitation de leurs plantations.
Pour cela, l’organisme avait lancé en 2020 un appel aux investisseurs nationaux et internationaux pour la pérennité du projet. Mais également en direction des bailleurs de fonds pour la redynamisation de la filière, la vulgarisation de la logique de transformation du café auprès des planteurs et au renforcement des moyens logistiques pour améliorer la productivité.
Le « Café Alanga », première marque du label « Café du Gabon », avait reçu, le 24 octobre 2018, le prix « Gourmet Or » dans la catégorie « Rond équilibré » à Paris (France) lors de la 4è Edition du concours international des cafés torréfiés à l’origine par l’Agence de Valorisation des Produits Agricoles.
Il se présente sous trois formes (capsules, grain, moulu) avec deux variantes (intense, doux) afin de proposer aux amateurs de café différentes manières d’en apprécier les saveurs.