DIG/ Après s’être rendus discrètement sur le site du terminal pétrolier du Cap Lopez, les membres du Réseau gabonais des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) ont exprimé leur crainte de voir la situation se dégrader davantage.
« Ce que nous craignons, c’est que ces milliers de barils puissent atteindre rapidement la mer parce qu’avec la pression exercée par ces milliers de barils – ajoutez à cela la pluviométrie – facilement il y aura un débordement avec pour conséquence un déversement massif de ce brut dans l’océan qui est à moins d’une centaine de mètres », a indiqué Christian Bernard Rékoula, du ROLBG.
Pourtant du côté de Perenco, on estime que la situation est sous contrôle. « Comme on peut le voir sur des clichés qui ont circulé, les volumes issus du bac du stockage R17 ont été contenus dans les bacs de rétention prévus à cet effet.
Ces bacs de rétention sont des organes de sécurité, prévus en cas d’incident sur des bacs de stockage, et dans ce cas-là, ils ont pleinement joué leur rôle », a souligné Adrien Broche, directeur général de Perenco Gabon.