DIG/ La catastrophe survenue, le 28 avril 2022, au terminal pétrolier du Cap Lopez serait sous contrôle.
C’est la conclusion de la mission ministérielle conjointe (Pétrole et Environnement) effectuée, le 30 avril 2022, sur le site. Celle-ci consistait à vérifier le niveau de la réponse apportée par l’opérateur Perenco, et les éventuels cas de pollution à l’environnement.
« La situation est bien maîtrisée. Nous avons constaté que l’ensemble des 300 000 barils est contenu par le dispositif de sécurité mis en place par l’opérateur.
Les équipes sont à pied d’œuvre pour sécuriser les installations. Un pompage d’hydrocarbures retenus par des merlons est en train d’être effectué sur d’autres tanks.
L’objectif est de pomper rapidement ces hydrocarbures afin que les installations impactées par ce déversement soient nettoyées et que le terminal rentre dans son fonctionnement optimal », a indiqué le directeur général des Hydrocarbures, Edgard Mbina Kombila.
Selon le directeur général de l’Environnement et de la Protection de la Nature, Stanislas Stephen Mouba, l’opérateur Pérenco a réagi efficacement face à ce grave incident.
« L’administration de l’Environnement est pleinement satisfaite de la réponse qui a été apportée et accompagne pleinement l’opérateur avec les différents acteurs de ce service.
Nous avons organisé des survols de la zone depuis le moment des faits et nous continuerons d’appuyer à travers les services techniques la réponse apportée par Perenco à la situation que nous connaissons », s’est-il réjoui.