Carmen Ndaot : Au nom du père…

DIG/ Pourtant fortement critiquée par les syndicats et même certains de ses collègues pour son incapacité à faire face aux conflits sociaux, Carmen Ndaot a finalement survécu au mini-tsunami gouvernemental en héritant d’un ministère moins exposé et peut-être plus conforme à son C.V dont ses détracteurs disent qu’il tiendrait sur une page.

En effet, la benjamine du gouvernement (38 ans), cornaquée par son père, n’aura jamais réussi à s’ingérer et encore moins à résoudre la moindre grève des employés du secteur public et privé. Bouygues, Sodexho, Ess Gabon, Satram, Fonction publique…

Carmen Ndaot aura, durant son éphémère parcours, soigneusement évité tout contact public et médiatique avec ces milliers d’employés désabusés, afin certainement de ne pas étaler au grand jour son inexpérience, étant plus à l’aise dans les visites de chantiers.

Après le ministère du Travail et de l’Emploi, l’ancienne employée de la maison de téléphonie mobile Azur hérite donc d’un ministère taillée sur pièce dans le gouvernement Issozet Ngondet III : L’Industrie et l’Entrepreneuriat national.

Une reconduction qui est loin d’être le fruit d’une gratification ou d’une reconnaissance pour le travail accompli au sein de son précédent ministère. Mais plutôt comme une volonté de son père de préserver, « contre vents et marées » les accords politiques issus du Dialogue d’Angondgé.

 

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La Redaction

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