Cemac : Comment les marchés financiers peuvent impulser le développement

DIG/ Sous l’égide de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cosumaf) et organisée par One Africa Forums en partenariat avec Perenity Software, la journée débat « Capital Market Day » s‘est tenu, le mardi 3 décembre 2024, à l’hôtel Radisson Blu de Libreville.

Cet événement unique a réuni les principaux acteurs des marchés financiers de la zone Cemac autour de thématiques cruciales pour le développement économique régional.

Ce forum d’une journée s’est inscrit dans un contexte de transformation économique majeure pour la zone Cemac.

Placée sous le thème « Marchés financiers à l’ère des grandes transformations », la rencontre a abordé les enjeux liés à la gouvernance, la réglementation, la mobilisation de l’épargne publique, ainsi que l’impact de l’innovation et de la finance verte.

Elle a permis aux participants – régulateurs, investisseurs, décideurs publics et acteurs du secteur privé – d’échanger des perspectives, de renforcer les partenariats régionaux, et de poser les bases d’un développement durable pour les marchés financiers de la zone Cemac.

Un panel, animé par le ministre des Compte Publics du Gabon Charles Mba, a réuni des experts pour un échange approfondi sur les grandes problématiques du secteur financier en Afrique.

C’a été l’occasion d’explorer les dynamiques régionales et de mettre en perspective les leviers de croissance disponibles pour le continent. Une table ronde stratégique s’est concentré sur la nécessité de réformes en matière de réglementation et de gouvernance financière, des éléments clés pour renforcer la compétitivité et l’attractivité de la zone Cemac.

Les intervenants y ont proposé des pistes concrètes pour faire de la région un espace plus dynamique et intégré.

Enfin, un dernier panel a porté un regard novateur sur la gestion de l’épargne publique.

Cette discussion a mis en avant les opportunités qu’une mobilisation efficace de ces ressources pourrait offrir pour stimuler les marchés financiers, en permettant notamment un meilleur accès aux investissements nécessaires au développement.

« En réalité pour le développement de nos pays, nous avons besoin de rassembler beaucoup d’argent.

Les marchés des capitaux en Afrique centrale se développent depuis à peu près une vingtaine d’années.

Il est bon de temps en temps de s’arrêter et de faire le point pour savoir qu’est ce qu’ils apportent ou sont susceptible d’apporter », a indiqué le ministre Charles Mba.

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La Redaction

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