DIG / La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) exhorte les établissements de microfinance (EMF) de la zone CEMAC à renforcer sans délai leurs dispositifs de contrôle interne, dans un contexte marqué par une pression réglementaire accrue et des risques croissants pour la stabilité financière du secteur.
Sept ans après l’entrée en vigueur de ce règlement, de nombreux EMF sont encore loin de la mise en conformité. Parmi les obstacles cités :
– Un manque de sensibilisation des dirigeants et du personnel sur les obligations légales.
– le coût parfois élevé de la mise en place d’un système de contrôle interne rigoureux (audit, ressources humaines spécialisées, outils de suivi).
Le contrôle interne, lorsqu’il est bien appliqué, permet non seulement de fiabiliser les opérations et de réduire les risques (fraude, erreurs, déviation), mais aussi d’améliorer la confiance des clients et des investisseurs, et par conséquent la pérennité des finances des EMF.



