DIG/ La monnaie électronique est devenue un véritable business très rentable pour les entreprises opérant dans ce secteur dans la sous-région. Notamment Airtel Money, Mobicash, Flooz…
Selon un rapport de la BEAC, la valeur des transactions a atteint les 8300 milliards de FCFA en 2018 contre 1185 milliards de francs en 2016.
Le volume d’argent circulant dans les comptes de mobile money, et non encore décaissé, a atteint, quant à lui, à la fin 2018, l’encours de 125,7 milliards de FCFA, soit trois fois son encours de la fin 2016.
Aussi, le nombre d’utilisateurs actifs de services de monnaie électronique se chiffre aujourd’hui à 6,7 millions.
Cependant, selon la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), il subsiste néanmoins un risque latent qu’une situation de faillite ou de détournement, pousse un établissement à ne plus honorer ses engagements de paiements. Une situation qui pénaliserait aussi bien les déposants que les émetteurs de monnaie électronique.
C’est la raison pour laquelle deux nouveaux textes sont en préparation par la Cobac, en vue de compléter la régulation déjà existante, des activités d’émission et de paiement de monnaie électronique. L’un des textes consiste à définir les normes prudentielles qui seront applicables aux établissements de paiement.