Cemac : Les banquiers prêts à financer la relance économique post Covid

DIG/ La première édition des journées du banquier de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) s’est tenue du du 6 au 7 mai 2022 à Libreville.

Au cours de ce symposium, les banquiers ont longuement réfléchi sur la relance de l’économie régionale post Covid 19.

Les journées ont été organisées par la Fédération des associations professionnelles des établissements de crédit (Fapec) dirigée par Loukoumanou Waidi, Directeur général de BGFIBank Gabon.

« Nous disposons dans la zone de toutes les ressources qu’il faut pour financer nos économies. Nous disposons de tous les instruments. Il y a le secteur bancaire à travers les banques. Il y a le secteur financier à travers les sociétés de bourse et la Cosumaf », a indiqué Mr Loukoumanou Waidi.

En effet, ont souligné les participants, la Cemac dispose d’un secteur bancaire très solide. Et les banques de la sous-région ont la réputation d’être en surliquidité. En outre, 5 des 6 pays membres de la Cemac sont producteurs de pétrole, à l’exception de la République centrafricaine dont le sous-sol regorge de pierres précieuses.

Autre avantage souligné par les banquiers, la sous-région dispose d’une monnaie unique, d’une banque centrale unique et des textes uniques de convergence économique.

Face à ces avantages, la Fapec suggère que les pays de la sous-région recourent aux banques locales pour financer leurs projets de développement.

« Les banques de la sous-région ont la liquidité qu’il faut. Nous disposons, dans la zone, de toutes les ressources qu’il faut pour financer l’ensemble de l’économie de la sous-région, aussi bien le public que le privé. Nous avons les ressources, nous avons les instruments, nous avons les hommes qu’il faut pour davantage participer au financement de nos pays », a rappelé le président de la fédération.

Pour la ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Lydie Roboti Mbou, le secteur bancaire sous-régional est crédible et peut répondre aux attentes des Etats et du secteur privé.

« Nous ne pouvons pas ne pas faire confiance aux banques de nos zones. Nous devons aujourd’hui nous tourner vers l’intérieur. Nous pensons que nous devons en tant qu’autorité monétaire les encourager à continuer dans ce sens », a indiqué la membre du gouvernement.

(Source : L’Union)

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