CEMAC : Les produits de la Zerp de Nkok bientôt commercialisés sans frais de douane

DIG/ Dans le cadre de la mise en place d’un marché commun pour l’Afrique centrale, le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo et sa délégation, ont visité, le 22 janvier 2019, la Zone économique à régime privilégiée (Zerp) de Nkok.

Cette visite devrait permettre aux produits issus de la Zerp de Nkok de se vendre dans la zone Cemac sans frais de douanes.

« Le gouvernement gabonais a mis un modèle original dans la zone de Nkok. Il y a une production énorme, et il y a quelques années les gens n’y croyaient pas. Nous avons des usines qui sont installées à Nkok, or le marché national est relativement étroit. Il faut donc permettre à ces industriels de pouvoir exporter en dehors du Gabon,  au niveau de la Cemac avec un marché de 40 millions d’habitants ou peut-être au-delà. Nous avons des réunions avec la CEEAC pour avoir un marché beaucoup plus important de 110 millions d’habitants. Pour nous, c’était important de venir expliquer quelles sont les formalités qu’il faut faire pour pouvoir excéder à ce marché », a expliqué Daniel Ona Ondo.

Cette visite s’est poursuivie par une séance de travail avec les exportateurs industriels du Gabon sur la thématique « Comment accélérer la commercialisation des produits gabonais dans les espaces communautaires CEEAC / Cemac ? ».

Souvent confronté à des contraintes d’exploitation de leurs produits dans l’espace Cemac, les investisseurs de la Zerp de Nkok  ont pu bénéficier des explications des experts de la Cemac, sur les modalités de facilitation du commerce communautaire.

 « Nous avons obtenu des explications très claires du président de la Commission et des experts qui sont venus avec lui. Des explications sur la libre circulation des produits conditionnés par l’obtention de l’agrément.  Et lorsque le produit a obtenu le label Cemac, il peut effectivement être échangé entre les pays membres de la Cemac », a indiqué David Mbadinga, ministre du Commerce.

Les questions qui ont été posées ont permis aux opérateurs économiques de mieux comprendre le fonctionnement, notamment la nécessité d’obtenir cet agrément leurs permettant d’exercer les activités commerciales dans la zone Cemac.

« Les échanges aujourd’hui ne représentent que 3,5% entre les pays membres de la Cemac. En lançant désormais cette zone de libre échange avec toutes les formalité à remplir, ça permettra d’augmenter ce taux et peut-être de l’amener à 10 ou 15% », a conclu le membre du gouvernement.

Brice Gotoa

 

 

 

 

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La Redaction

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