DIG/ Longtemps miné par des troubles internes liés à sa gestion au quotidien, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) semble avoir retrouvé une certaine sérénité depuis la décision du Conseil des ministres du 26 février 2019 de transférer son patrimoine, ses missions et attributions à l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag).
Une enquête menée le mois dernier par la rédaction de Direct Infos auprès des agents du CGC a permis de relever que, soucieux de préserver leurs emplois, les salariés de cette structure se sont alignés derrière le plan de gestion proposé par l’actuel administrateur.
Selon eux, la grogne liée au paiement des salaires est aujourd’hui derrière eux.
Peu avant, ceux-ci étaient versés par vague et ce, depuis 8 ans. D’abord les cadres, puis les agents de maîtrise et enfin les agents d’exécution avec une semaine, voire deux, d’écart entre les catégories.
Les agents ont aussi avoué que pour la première fois depuis une quinzaine d’années, ils ont perçu leurs salaires 8 jours avant la date butoir en novembre dernier et ce depuis juillet dernier.
Par ailleurs, les quatre mois d’impayés salariaux ont tous été réglés.
« Le transfert du patrimoine et des missions du CGC à l’Oprag a sauvé le CGC du naufrage, en attendant l’arrimage complet et effectif de celui-ci à l’Oprag tel que décidé par le gouvernement », a indiqué un ancien haut cadre du CGC.
Selon Guy-Durand Ondzounga, coordonnateur du CGC, joint au téléphone depuis Port-Gentil, « la sérénité retrouvée du CGC ne dépend que des efforts internes. L’Oprag n’a apporté aucun coup de pouce financier à l’institution. Le directoire de l’Oprag a juste remis de l’ordre dans la gestion financière du CGC. Ce qui a permis de régler un certain nombre de problèmes, notamment les nombreux mois de salaires impayés et la régularité de leur paiement ».