DIG/ En marge de la 72ème session de l’Assemblé générale des Nations unies, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en sa qualité de coordinateur des membres du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), a annoncé à ses paires, le 18 septembre 2017 à New York, la tenue de la Conférence internationale de Libreville sur l’Afrique et l’accord de Paris les 19 et 20 octobre 2017, sous le thème « l’Afrique et Accord de Paris ».
Cette rencontre a pour objectif de réaffirmer l’engagement des pays africains à mettre en œuvre l’Accord de Paris, de trouver de nouveaux mécanismes de financement dans la lutte contre le réchauffement climatique et de présenter aux partenaires internationaux les opportunités d’investissement qu’offre le secteur du développement durable.
Le chef de l’Etat a également appelé ses homologues, à tout faire pour conjuguer développement durable et lutter contre le réchauffement climatique, dans un contexte de menaces qui pèsent sur la mise en œuvre de l’Accord de Paris.
Il a ainsi dévoilé les trois principaux axes de la stratégie qu’il entend mettre en œuvre durant son mandat « pour rendre réellement opérationnelles nos initiatives sur le climat » et a sollicité de la part de ses interlocuteurs, une position commune pour maintenir l’Accord de Paris au cœur des discussions de la COP23 qui se tiendra à Bonn (République fédérale d’Allemagne) dans moins de deux mois.
« Au-delà des tergiversations des uns et des autres, notre détermination à lutter contre les changements climatiques doit rester entière. Notre continent, particulièrement vulnérable, devra continuer à militer pour que l’Accord de Paris soit mis en œuvre », a précisé le coordonnateur du CAHOSCC.
Brice Gotoa