Chantiers routiers : Les travaux ou la prison

DIG/ Suite aux instructions du président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le général Brice-Clotaire Oligui Nguema, le secrétaire général du ministère des Travaux publics, Pierre Matthieu Obame Etoughe, a réuni, le vendredi 1er septembre 2023, les responsables d’entreprises adjudicataires des marchés de réalisation des projets à fort impact économique et social.

Ces projets sont relatifs, a-t-on appris, à la construction des plateaux sportifs, à l’éclairage public, à la réhabilitation et au renforcement des capacités des établissements scolaires et des dispensaires, à l’hydraulique villageoise et à l’édification des espaces commerciaux.

Les deux parties ont donc longuement évoqué la question financière de ces chantiers attribués aux entreprises, de même que les plannings d’exécution et de livraison des travaux.

On se rappelle que lors de la rencontre avec le secteur privé, le président du CTRI, tout en fixant les bases d’une stratégie concertée pour relancer l’économie, a sommé les sociétés ayant déjà perçu de l’argent pour l’exécution des marchés publics de les achever.

« Les routes qui ont été financées et qui ne sont pas faites, les responsables iront en prison.

Ou il termine sa route ou il va en prison », a d’ores et déjà prévenu le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le général Brice Clotaire Oligui Nguéma.

«Il faut que tous, ensemble, nous mettons un comité pour aller regarder l’état des travaux.

Et quand les gens verront ça, ils comprendront que le climat a changé», a-t-il insisté.

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La Redaction

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