DIG/ Le gouvernement veut doter Libreville d’un métro moderne. La banque chinoise Eximbank serait même prête à financer ce projet inédit dans la capitale.
A cet effet, le secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), Léandre Anoue Kiki, a eu, le 1er août 2018 à Libreville, une réunion technique avec une délégation de la société chinoise, China Hyway Group Limited, pour évaluer les différents projets susceptibles de voir le jour au Gabon.
Cette rencontre fait suite à celle tenue la veille entre la société chinoise et le ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye, où le membre du gouvernement a présenté sommairement les différents projets que veut réaliser l’exécutif sur le territoire national.
« Au sortir de cette réunion, le ministre nous a instruit de pouvoir maintenant passer sur le plan technique. Il fallait que l’autorité de régulation des transports ferroviaires et le cabinet du ministre puissent maintenant travailler avec la société chinoise sur le plan technique en présentant les différents dossiers sur le plan de l’investissement. Nous tenons absolument au démarrage le plus rapide de ces différents projets », a expliqué Léandre Anoue Kiki.
Outre la construction d’un métro à Libreville, China hyway group limited compte investir également dans plusieurs autres projets. Il s’agit, entre autres, de la création d’une liaison ferroviaire entre ADL et le futur aéroport international de Nkok ; la construction du chemin de fer entre Milingui et Mayumba, et entre Franceville et Boumango, ainsi que l’étude de faisabilité d’un téléphérique urbain à Franceville.
Pour le financement de ces différents projets, le gouvernement a opté pour un partenariat public-privé, qui va s’inspirer du modèle entre la Setrag et Gabon Mining.
Selon le secrétaire exécutif de l’ARTF, au sortir de tout cela, un rapport technique sera adressé au ministre de tutelle qui lui le présentera en Conseil de ministres afin d’obtenir une lettre d’intention.