DIG/ Après avoir annoncé, le 9 février 2018, à coup de publicité sur les réseaux sociaux du début du règlement pour la fin du mois de février 2018 d’une dette de 310 milliards de francs à l’endroit de 160 PME regroupées dans le cadre du Club de Libreville, le gouvernement aurait-il opté finalement pour la discrétion dans la concrétisation de cette promesse ?
Quelque peu fragilisés par les rumeurs sur une éventuelle désapprobation du Fonds monétaire international à la mise en place de ce Groupe d’intérêt économique, les initiateurs de ce concept avaient, depuis, multiplié les sorties médiatiques afin de calmer une opinion publique plus que dubitative.
De passage à Paris où il a accordé, le 7 juin dernier, une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga, a été interrogé sur ce dossier qui lui a valu, plusieurs railleries de la part des journaux proches de l’opposition, l’accusant d’avoir annoncé une promesses impossibles à tenir et lourde de conséquence auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Le « DC » a pourtant affirmé qu’une première tranche de plus de 90 milliards de francs a déjà été décaissée au profit de plusieurs PME.
« Les discussions entre les banques et l’administration ont pris plus de temps que prévu. Mais il fallait s’assurer que l’argent soit versé à qui de droit. Une première tranche de plus de 90 milliards de F CFA a été payée aux entreprises. Le processus est donc enclenché et il se poursuivra jusqu’à son terme », a indiqué Brice Laccruche Alihanga. Dont acte.