DIG/ Les agents du Conseil national de la Démocratie (CND) sont certainement les personnes les mieux payées des Institutions de la République.
Avec un effectif de seulement 6 agents, l’Institution dirigée par Séraphin Ndaot Rembogo détient une masse salariale annuelle de 511 millions de francs, selon la Loi de Finances 2024.
Soit un salaire annuel moyen par personne de 85 millions de francs. Ce qui équivaut à un salaire mensuel moyen de…7 millions de francs par mois.
Une incongruité pour une institution quasi-inutile à l’ère de la Transition et qui ne se justifie pas dans le contexte politique actuel.
En effet, créé en 1996, le Conseil national de la démocratie (CND) se présente comme le bras séculier de l’Etat dans l’implémentation de la démocratie par le dialogue et la concertation permanente.
C’est une autorité morale consultative et permanente de dialogue et de concertation entre les acteurs politiques.
Le CND est chargé d’élaborer un code de bonne conduite à l’usage des acteurs de la vie politique nationale et de veiller à son application.
Il se charge également d’assurer la médiation dans les conflits opposant les acteurs et les partis politiques entre eux.
Le président du CND est nommé par le chef de l’État pour une durée de quatre ans.