DIG/ En grève générale depuis 2 mois, les employés de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), ont, via un communiqué de presse, sollicité l’intervention du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)
Selon ces derniers, l’entreprise est « actuellement piloté à vue avec un commandant de bord sans solution et un personnel complètement précarisé ».
Si l’actuelle direction piloté par Carl Ngueba Boutoundou met en avant la surcharge des employés et l’application d’un certain nombre de réformes pour justifier la situation de crise dans laquelle est plongée l’armateur national, ces derniers réfutent en bloc cet argumentaire.
« Malgré tous les moyens dégagés par le gouvernement, les employes accusent désormais 17 mois d’arriérés de salaire avec des navires laissés à l’abandon mais en ayant pour seul recourt que la location permanente afin de permettrele trafic entre Libreville et Port Gentil.
Ajouté à cela une gestion financière très douteuse caractérisée par la mise à l’écart de tout le personnel du service comptabilité excepté le chef comptable, et la mise à l’écart de tout le service du contrôle financier », indique l’un des porte-paroles des employés. Avant d’ajouter :
« Il faut aussi noter la mise à l’écart des trésoriers chargés du suivi des recettes sur les sites Port Mole et ACAE, le paiement discriminatoire en période de grève, c’est-à-dire le paiement des salaires de juillet 2022 pour certains et pas pour d’autres paiements des prestataires au détriment des salariés de la CNNII ».
(Source : L’Union)