DIG/ Entre salaires impayés et vétusté de son matériel de navigation, la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) navigue en eaux troubles, et tente, par tous les moyens, de sortir la tête de l’eau.
D’après la direction générale de l’entreprise, sur 7 bateaux, il ne reste plus qu’un seul opérationnel pour la ligne maritime Libreville-Port-gentil.
Il s’agit du navire Sette-Cama.
« Nous avons commencé à éliminer ce qui alourdissait inutilement notre gestion, à savoir certaines charges locatives qui grevaient notre maigre budget. Dans le même temps, l’exploit a consisté à acquérir nos propres moyens logistiques pour ne plus trop dépendre de ces locations trop onéreuses », a indiqué le directeur général de la CNNII, Claude Abdon Tchibinda.
Mais s’il est un domaine où les efforts sont actuellement concentrés, c’est la réhabilitation des bateaux devenus défectueux.
« Pour y arriver, je suis obligé d’impliquer tout le personnel pour des sacrifices afin que nous réussissons à les réparer pour que la Compagnie reparte d’un bon pied. Nous sommes dans un secteur fortement concurrenciel, et comment y faire face si nous manquons de bateaux. Nous devons remettre ces engins en l’état, mais nous le faisons sur fonds propres. Vous comprenez la difficulté que nous avons pour sortir la tête de l’eau… « , a avoué Claude Abdon Tchibinda.