DIG/ Contrairement au choix du groupe Eramet de coopter son directeur Afrique à Paris, Marcel Abéké, pour prendre les rênes du Conseil d’administration de la Comilog, après le limogeage d’Alain Ditona le 12 avril en Conseil des ministres, le Palais du Bord de mer a littéralement désapprouvé cette option.
Soupçonné de collusion et d’intelligence avec l’opposition (Il aurait, dit-on soutenu en France la candidature de Guy Nzouba-Ndama lors de la présidentielle de 2016), l’ancien tout-puissant administrateur-directeur général de la Comilog pendant près de 20 ans, Marcel Abéké, n’est plus dans les plans du pouvoir.
Le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a préféré porter son choix sur l’ancien ministre des Mines, Martial-Ruffin Moussavou, et trois autres personnalités proches, selon le Magazine d’informations confidentielles, « La lettre du continent » dans sa publication du 25 avril 2018 n°775.
Il s’agit du nouveau directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo, Roger Owono Mba, du patron du Fonds gabonais d’investissements stratégiques, Serge Thierry Mickoto, et du président de la Société équatoriale des mines, Rigobert Ikambouaya Ndeka, précise la publication confidentielle.
Ces nominations interviennent dans un contexte marqué par l’annonce faite par le PDG du groupe Eramet relative à la possibilité pour le Gabon de poursuivre, selon sa volonté, les négociations en vue d’augmenter sa participation à Comilog (de 25 à 35%). C’était à la faveur de la cérémonie de remise des diplômes à la première promotion (2017) de l’Ecole des mines et métallurgique de Moanda le 21 avril dernier.
D.B.M
