DIG/ Une enquête réalisée par la Banque mondiale révèle que près de 46 % du coût total payé pour le dédouanement d’un camion de 10 tonnes entre la Cameroun et le Gabon (frontaliers) résulte des frais non officiels.
Par ailleurs, sur le trajet qui sépare la frontière camerounaise et Libreville, un camion peut être contrôlé jusqu’à 44 fois, entraînant un retard de plus 15 heures sur le temps de transport.
Ces tracasseries ont pour conséquence immédiate les surcharges entraînant la dégradation des voies due aux tonnages exagérés.
Dans la même enquête, 24 % de commerçants ont affirmé être soumis aux frais discrétionnaires.