DIG/ Réuni le 19 septembre 2023 à New-York aux Etats-Unis, le groupe d’action ministériel du Commonwealth a donné deux ans au Gabon pour restaurer l’ordre constitutionnel.
Cette décision fait suite au coup d’Etat survenu le 30 août 2023 et la période transitoire amorcée par le Gabon depuis cette date.
Suspendu partiellement de l’institution, le Gabon n’aura plus droit à participer aux activités de l’organisation anglophone.
« Conformément aux étapes énoncées dans le programme d’action du Commonwealth de Millbrook sur la Déclaration de Harare, les ministres ont décidé de suspendre partiellement le Gabon du Commonwealth en attendant le rétablissement de la démocratie » ont décidé les ministres.
Par ailleurs, « cette suspension partielle entraîne la suspension des Conseils du Commonwealth et l’exclusion du Gabon de toutes les réunions et événements intergouvernementaux du Commonwealth, y compris les réunions ministérielles et le CHOGM», a fait savoir l’organisation dans un communiqué à l’issue de la 63e réunion du Groupe d’action ministériel du Commonwealth.
Pour jouir des activités et opportunités de l’organisation, le Gabon devra parvenir dans le délai requis, à rétablir l’ordre constitutionnel.
Sans quoi le pays sera suspendu de manière définitive.
Secrétaire général de l’organisation, Patricia Scotland va techniquement appuyer le pays en vue d’un redressement de la situation et de faciliter le retour vers la démocratie.