DIG/ Les acteurs du secteur privé jouent un rôle fondamental dans les domaines de la concurrence et de la consommation. C’est pourquoi il faut toujours les imprégner de l’évolution des règles du jeu.
C’est ce qui, à l’initiative de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), justifie la présence des adhérents de la Confédération patronale gabonaise (CPG) et des organisations des commerçants du Gabon au second round des séminaires de formation et de vulgarisation des nouveaux textes de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac) en matière de concurrence et de protection des consommateurs.
Une session opportune à tous points de vue. Parce qu’elle a été l’occasion pour le secteur privé gabonais de mieux cerner tous les contours desdits textes, en termes d’enjeux et d’impact.
« Nous retenons que les nouveaux textes communautaires sur la concurrence et la protection des consommateurs sont une aubaine pour les opérateurs économiques de petite et moyenne tailles », s’est félicité Mohamed Ould, le président du Collectif des supérettes du Gabon.
De plus, avec l’opérationnalisation effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), l’harmonisation des textes communautaires permet d’améliorer les règles de concurrence et de protection des consommateurs dans l’espace Cémac. Et c’est le plus important, selon Bertrand Courtier Christian Abiagha, respectivement vice-président de la CPG et président de l’Organisation des consommateurs gabonais.
Il faut rappeler que les textes en question s’articulent autour du nouveau régime de concurrence en zone Cémac, du nouveau régime de protection des consommateurs ou encore du rôle de la politique de protection des consommateurs dans le même espace communautaire. Un nouvel élan au commerce, tant au niveau national que sous-régional.