Selon la Direction générale de la Statistique et des Etudes économiques, sur les neuf premiers mois de l’année 2016, l’inflation mesurée par l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) a enregistré en moyenne une hausse de 1,2% contre une baisse de 0,3% sur la même période en 2015.
En glissement annuel, les prix à la consommation ont connu une légère augmentation de 1 % en septembre 2016 par rapport à 2015.
Cette évolution à la hausse est d’avantage prononcée sur les fonctions suivantes : Transports (11,1%) ; Meubles, articles de ménages, entretien (4,8%) ; Loisirs et culture (3,4%) ; et Restaurants et hôtels (3,9%).
Cependant, cette tendance a été jugulée par la baisse des prix des fonctions Produits alimentaires et boissons non alcoolisées (-0,1%) ; Logement, eau, gaz (-2,4%) ; Articles d’habillement et chaussures (-0,8%) ; Communications (-29,6%) et Santé (-2,5%).
La baisse des prix des produits alimentaires résulte du maintien et du suivi effectif de la politique gouvernementale de lutte contre la vie chère.
Ces mesures impactent notamment les prix des « viandes » (-0,7%), « laits, fromages et œufs » (-1,2%) et « Huiles et graisses » qui sont principalement des produits importés.
En revanche, les « pains et céréales »et les « légumes et tubercules »dont on a constaté la rareté durant les mois d’août et de septembre voient leur prix augmenter respectivement de 2% et 0,3%. Concernant la baisse du prix des « communications », celle-ci provient de la forte concurrence du secteur permettant de drainer les prix vers le bas.
Quant aux prix de la « Santé », leur baisse est un des effets de l’amélioration des services d’assurance maladie universelle.
Néanmoins, le taux d’inflation calculé selon la méthodologie CEMAC s’est inscrit autour de 0,7%, il se situe ainsi en deçà de la norme communautaire (≤ 3%).