DIG/ Le lobbying des Chef d’Etat de l’espace Cemac mené par le Gabonais Ali Bongo Ondimba a enfin porté ses fruits.
Plusieurs pays ont officiellement annoncé, le 1er novembre 2021, lors de la 26e conférence internationale sur le climat (COP 26) à Glasgox en Ecosse, la mise en place d’un Fonds de 1,5 milliard $ (825 milliards de francs) destiné à protéger le bassin du fleuve Congo.
En effet, selon un communiqué du gouvernement britannique , ce sont au total 12 donateurs qui financeront ce Fonds entre 2021 et 2025.
Bien que les détails des autres financements n’aient pas été révélés, Londres a déjà annoncé son engagement à hauteur de 409 millions $ (225 milliards de francs)
S’étendant sur six pays (le Cameroun, la République centrafricaine, la RDC, le Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon), le bassin du Congo est considéré comme le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie.
D’après le World Wild Fund, il nourrit et fournit un abri à 75 millions de personnes depuis plus de 50 000 ans.
« Pas de futur possible sans les forêts du Bassin du Congo. Le message Prisinet Ali Bongo Ondimba est clair. Nous voulons des engagements suivis d’actes forts, concrets, pour soutenir les efforts du Gabon, pour la planète », a tweeté le ministre gabonais en charge de l’Agriculture Biendi Maganga Moussavou.