DIG/ La coordination du programme d’appui pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles d’Afrique Centrale a animé, le lundi 2 mars 2020, une conférence de presse sur les dangers de la consommation de la viande de pangolin géant par rapport au coronavirus.
« Nous venons d’effectuer une sortie au parc national de la Lopé avec une équipe de chercheurs. Cette visite visait à cerner les contours de l’écosystème d’alimentation du pangolin géant par rapport au mode de vie de son cousin de l’Asie », a indiqué l’expert Maxime Nzita Nganga Di Mavambu
Cependant, les travaux de recherche qui sont menés à la station de la Lopé par l’équipe dirigée par Davis Lehmann ne précisent pas encore les risques de transmissions de l’animal à l’homme. Le pangolin géant ne vivant pas proche des humains comme celui de l’Asie.
Danger
Selon le chercheur, « Tout comme l’Ebola, le SRAS, le VIH, le coronavirus pourrait trouver sa source dans une mutation génétique d’origine animale, transmise à l’humain à travers le pangolin asiatique de Malaisie.
La consommation de viande de brousse, avec des origines incertaines et dans des conditions sanitaires impropres, représente donc un risque de santé majeur. Plus on empiète sur l’habitat des animaux sauvages, plus le risque de pandémies pour l’espèce humaine est accru ».
Le Directeur de recherche de la Lopé estime que la façon la plus efficace d’éviter la transmission de ces zoonoses virales est de limiter le contact avec les animaux à risque.
Dans cette catégorie entre, non seulement le pangolin, mais aussi les primates, notamment des grands singes, qui sont génétiquement très proches de l’humain, donc leur consommation peut s’avérer fort dangereuse.
(Source : L’Union)
