DIG/ Critiquée pour son impact peu visible dans la réduction de la corruption au Gabon, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) veut toiletter ses textes et devenir plus efficace.
Interrogé par le quotidien L’Union, son président Nestor Mbou envisage un certain nombre d’actions aux fins de rendre plus efficace l’aboutissement des enquêtes menées par l’institution.
« Notre action repose sur la mise en œuvre effective du document de Stratégie nationale de Lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux conçu en partenariat avec le Pnud, et dont l’objectif est de réduire significativement le phénomène de la corruption et de l’enrichissement illicite en collaboration avec les partenaires au développement, notamment la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et le Fonds monétaire international.
Je mettrais également un accent particulier sur la révision des textes pour les adapter aux normes internationales notamment la convention des Nations Unies (Merida) et celle de l’Union Africaine (Maputo) sur la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Ceci aux fins de rendre plus efficace l’aboutissement des enquêtes menées par la Commission telle que la possibilité de transmettre directement à la Cour criminelle spéciale par le truchement du Procureur général ou du Procureur de la république. Et mettre en place un cadre légal qui lui confierait les prérogatives de poursuivre un agent public ou un agent du parapublic sans passer par le Parquet de la République », a indiqué Nestor Mbou.