DIG/ Malgré les enquêtes menées par la justice gabonaise et les révélations faites par la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite, certaines hautes personnalités nommées dans le deuxième gouvernement d’Emmanuel Issoze Ngondet sont toujours pointées du doigt pour des affaires de corruption et malversations financières, remettant en doute leur moralité.
Dés lors une question se pose : le Gabon applique t’il concrètement la convention des Nations Unies contre la corruption ?
En réponse à cette question, l’Office des Nations Unies contre la corruption (ONUDC) entend dépêcher une délégation dans bientôt à Libreville.
Cette mission urgente permettra à ce groupe d’experts mandaté par cet organisme onusien de transmettre aux autorités gabonaises le rapport définitif (du premier cycle d’examen) en rapport avec l’application de la convention des Nations Unies contre la corruption.
En rappel, dans le cadre du mécanisme d’examen/pays de l’application de la convention, deux experts venus de Sierra-Leone et du Laos, et en mission au Gabon du 21 au 23 avril 2015, avaient effectué un travail préliminaire. Cette mission avait pour but de savoir si le dispositif juridique contenait les dispositions de cette convention d’une part, et d’autre part de vérifier si celles-ci étaient appliquées sur le terrain.
En attente de l’analyse de cette institution onusienne, l’Organisation non gouvernementale Transperency international classait le Gabon à la 101 ème place sur 176 pays dans son classement 2016 relatif à l’Indice de perception de la corruption.
Dorian Bissielou Mbouala