DIG/ Après avoir été placé en garde de vue le 24 avril dernier pour « corruption d’agents publics étrangers et sur les conditions d’obtention en 2010 de deux des 16 terminaux à conteneurs opérés par le groupe Bolloré sur le continent africain, l’un à Lomé, au Togo, l’autre à Conakry, en Guinée », le milliardaire breton Vincent Bolloré a été finalement mis examen le 26 avril 2018 « sans contrôle judiciaire ».
Pris un peu de panique, le groupe Bolloré s’est empressé de pondre un communiqué de presse laconique.
« Pour une affaire remontant à près de 10 ans sur des liens supposés entre des campagnes électorales menées par Euro RSCG au Togo et en Guinée, pour quelques centaines de milliers d’euros, et des concessions portuaires lancées et obtenues dans ces pays pour des centaines de millions d’euros, pourtant neuf ans avant les élections au Togo et un an avant l’élection en Guinée, M. Vincent Bolloré a été mis en examen par le juge Tournaire. M. Vincent Bolloré, qui reste présumé innocent, pourra avoir enfin accès à ce dossier dont il n’a jamais eu connaissance et répondre à ces accusations infondées », a indiqué le groupe.
D.B.M