DIG/ Après la matérialisation de la fusion des deux bourses sous-régionales (BVMAC et Douala Stock Exchange) décidée par les Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), les acteurs de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) se sont réunis le 3 décembre 2019 à Libreville.
Cette rencontre est la continuité des actions prises par la Cosumaf dans le cadre du dialogue et de la promotion du marché financier depuis le début de l’année 2019.
« La Cosumaf est résolument tournée vers le développement de la culture boursière par la sensibilisation des émetteurs et des investisseurs dans chaque pays de la Cemac d’une part, et a entamé les travaux sur la réforme réglementaire avec l’appui des bailleurs de fonds, lesquels vous seront restitués au premier trimestre 2020 », a indiqué Nagoum Yamassoum, président de la Cosumaf.
Après les rencontres de Libreville au mois de février, de mai à Douala, et de juin à N’Djamena, cette rencontre était également l’occasion pour les structures centrales opérationnelles du marché, de présenter leurs configurations actuelles et leurs projections à court et moyen termes dans le sens de la dynamisation du marché et de la prise en charge opérationnelle.
En rappel, les missions régaliennes de la Cosumaf, encore appelée le gendarme de la bourse, sont la supervision du marché, le contrôle des opérations et des acteurs, et la protection de l’épargne investie.
Cette commission mesure les enjeux que l’unification tant espérée produit plusieurs effets, entre autres, un meilleur accompagnement des acteurs, un encadrement volontariste de l’approfondissement du marché en produits financiers et une plus forte implication dans la promotion de l’éducation et de la culture boursières auprès de l’écosystème des acteurs directs et indirects.
Brice Gotoa