DIG/ Chambre de Commerce, Agence nationale de l’aviation civile (Anac), Ceddex, Conseil nationale de l’eau et de l’électricité (CNEE), Conseil gabonais des chargeurs (CGC), EMS Delta, Mika-Service, Socoba EDTPL, El Rapha, Palmier Doré, Gabon 2000, Mairie de Libreville, TVSAT, Sogacer, Parti Démocratique gabonais…
Toutes ses structures (administrations, collectivités locales, entreprises) ont un point commun : Elles ne reversent plus depuis plusieurs mois, voir des années, les cotisations sociales de leurs employés.
Cette situation, qui concerne plus d’une centaine d’entités représente, d’après des sources concordantes, près de 185 milliards de francs d’impayés qui grèvent gravement le fonctionnement de la CNSS.
Excédée, le directeur général de la Caisse nationale de Sécurité sociale, Nicoole Assélé, a ménacé ces dernières, dans un communiqué publié le 18 mars 2019 dans le quotidien L’Union, de recouvrement forcé, en sus des autres mesures coercitives.
«La CNSS porte à la connaissance des administrations, collectivités locales et entreprises, non à jour dans le versement de leurs cotisations sociales depuis plusieurs trimestres, qu’elles sont priées de se présenter à sa direction de l’Immatriculation et du Recouvrement sise au 5e étage de l’immeuble abritant son siège social (à Libreville, ndlr), ou dans ses directions régionales et agences réparties sur l’ensemble du territoire national, pour régularisation de leurs situations respectives. Fautes par elle,s de s »exécuter, les prestations de leurs différents salariés seront purement et simplement suspendues à partir du 25 mars 2019 et les dossiers de nouvelles demandes de prestation rejetées , jusqu’au paiment des sommes dues», indique le communiqué.