DIG/ Lors de la célébration de la journée mondiale de la Terre à Ndjamena au Tchad, le mercredi 22 avril 2020, le coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Helder Muteia, a estimé à un tiers le nombre de personnes en insécurité alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région.
Environ 43 millions des 150 millions de personnes vivant dans la zone sont dans la précarité alimentaire. Une situation qui pourrait s’aggraver avec la propagation du Covid-19, indique-t-il.
Selon le diplomate, il est nécessaire d’approfondir les mécanismes de protection sociale pour répondre aux besoins des plus vulnérables.
Parmi les mesures à mettre en œuvre, le renforcement de la production locale, visant, à court terme, les productions à cycle court dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de l’aquaculture.
À moyen et long terme, il est urgent de restructurer le secteur productif, en soutenant l’agriculture familiale, les coopératives, le secteur privé, les agro-industries et les réseaux de distribution.
Des programmes courageux sont nécessaires pour promouvoir l’accès à la terre, aux nouvelles technologies et à des marchés mieux structurés. C’est l’occasion de transformer de petites unités familiales en petites et moyennes entreprises et encourager les jeunes à investir dans l’agriculture et promouvoir la numérisation de l’agro-industrie, indique la FAO.
Depuis quelques jours, le ministère gabonais de l’Agriculture procède à la distribution des semences dans le cadre de l’opération « Famille Verte » qui a pour but de donner aux familles, le moyen de lutter contre la faim en cultivant dans leur concession.
DY