DIG/ Soupçonné d’être l’un des principaux vecteurs de la transmission du Covid-19 à l’homme, le pangolin, dont la viande est très prisée au Gabon, fait désormais l’objet de toutes les méfiances de la part des consommateurs.
Surtout depuis que plusieurs chercheurs au Gabon ont recommandé, par mesure de précaution, de ne plus consommer sa chair.
Résultat : les vendeurs à la sauvette de Libreville auraient perdu leurs meilleurs clients ces dernières semaines. Notamment les ressortissants chinois.
« Nous mangeons du pangolin depuis des années – n’amenez pas la maladie chez nous », a déclaré une femme à l’AFP en se présentant comme une porte-parole de ces vendeurs.
Beaucoup de ressortissants chinois auraient en effet arrêté de venir s’approvisionner en viande et en écaille de pangolin.