DIG/ En visite de courte durée (19 au 20 septembre) au Gabon pour édifier les parlementaires sur les dispositions de la Convention des Nations Unies contre la corruption, l’expert de l’Office des nations Unies, Samuel De Jaegere, a récemment expliqué le bien-fondé de l’intégration dans la législation nationale des recommandations du rapport d’examen du Gabon.
Selon l’expert onusien, cette initiative consiste à « barrer le passage aux corrupteurs et aux corrompus y compris à leurs complices afin de leur priver de la jouissance du produit du crime et du produit de l’acte de blanchiment du produit du crime ».
Pour y arriver, l’expert a invité les parlementaires et le gouvernement à œuvrer à l’aboutissement des reformes relatives à la lutte contre la criminalité économique et financière au Gabon. Ce qui n’a pas laissé indifférent le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, qui a rassuré à l’institution onusienne sur « l’engagement irréversible du Gabon » face ce fléau dévastateur.
Dorian Bissielou Mbouala