DIG / La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) traverse une crise majeure.
Depuis deux mois, ses agents — regroupés au sein du Syndicat des Agents de l’Administration de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (SAACCRF), — sont en grève illimitée, affirmant avoir été ignorés malgré leurs revendications répétées.
Leur colère vise particulièrement le directeur général, Fabrice Bongo Ondimba, à qui ils reprochent une gestion à distance depuis Dubaï, accusant une absence de leadership sur le terrain.
Cette situation, dénoncée dans les médias, a déclenché une mise en cause directe de son autorité.
Au-delà de ce désengagement présumé, les revendications des agents sont concrètes : régularisation des carrières, titularisations retardées, restauration des primes, et fin de la décote salariale de 30 % appliquée depuis plus d’une décennie.
Ce conflit dépasse les simples tensions administratives. Les agents estiment que l’immobilisme bureaucratique de la DGCCRF fragilise sa mission de lutte contre la fraude et la protection des consommateurs, avec un risque de dégradation de la régulation des prix.
Ils appellent à une réaction ferme des plus hautes autorités — notamment le ministre de l’Économie et le chef de l’État — pour rétablir l’efficacité du service public.
