DIG/ Les économies des pays de la zone Cemac traversent une zone de forte turbulence.
Le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga, a pris part, le 18 septembre 2020, à une session du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC). Il s’agit d’une rencontre des ministres des Finances de la Cemac.
Les principaux points inscrits à l’ordre du jour avaient trait principalement à la conjoncture économique et financière dans la sous-région ainsi qu’aux difficultés de financement nées de la crise du coronavirus.
C’est ainsi que, selon la BEAC, la croissance économique de la Cemac se situerait à –5,3 % en 2020 contre +2,3 % en 2019 tandis que le déficit du solde budgétaire s’accentuerait à -2,5 % du PIB contre 0,1% du PIB en 2019.
Fin juillet 2020, on relevait une consolidation des réserves monétaires de la Cemac traduisant les progrès enregistrés dans la mise en oeuvre de la nouvelle réglementation des échanges ainsi que les appuis budgétaires reçus par les différents pays.
Les ministres des Finances se sont accordés sur la nécessité d’un plaidoyer auprès de la communauté financière internationale, notamment le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre des financements d’urgence à la riposte contre la Covid-19 mais aussi pour la poursuite des programmes économiques en cours ou à venir.