DIG/ Alors que la Banque africaine de développement (BAD) table sur un taux de croissance de 2,1% en 2021 pour le Gabon, le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba se montre beaucoup plus optimiste.
Dans un entretien exclusif accordé à l’hebdomadaire Jeune Afrique, le président de la République a indiqué que le pays devrait afficher un taux de croissance de 4 % en 2021.
Très loin donc des estimations de la Bad et du ministère de l’Economie qui table, quant à lui, sur une croissance en dessous des 2%.
«Comparativement à certains pays du continent, le Gabon montre de meilleurs signes de résilience. Résultat, 2021 devrait être une année de forte reprise. Nous tablons sur une croissance de 4 % », a souligné le numéro 1 gabonais.
Pour atteindre ces objectifs de croissance, Ali Bongo Ondimba compte sur la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Lequel devrait permettre, selon lui, d’élargir les sources de croissance de l’économie nationale, attirer de nouveaux partenaires, créer des emplois et rendre l’économie moins dépendante des tribulations des cours mondiaux des matières premières.
«Le Gabon transforme davantage localement ses matières premières avant de les exporter, ce qui est bon pour notre industrie et pour l’emploi. Nous souhaitons renforcer ces dynamiques à travers le PAT, adopté en janvier. L’objectif est d’avoir trois années pleinement utiles pour notre pays.
À terme, notre croissance devra être non seulement plus vigoureuse, mais aussi plus endogène, c’est-à-dire moins dépendante des cours mondiaux des matières premières, davantage créatrice d’emplois [30 000 en trois ans, prévus dans la seule filière bois] et plus durable, adaptée à la nouvelle donne du changement climatique », s’est-il justifié.