DIG/ Alors que le deal semblait quasiment conclu entre la compagnie pétrolière Maurel et Prom et le fonds d’investissement américain Carlyle pour le rachat d’Assala Gabon, le Gabon vient de faire valoir son « droit de véto » dans cette transaction.
Lors de son adresse à la nation du 31 décembre 2023, le président de la Transition, Brice-Clotaire Oliggui Nguéma a annoncé la décision du Gabon de racheter la société pétrolière Assala Gabon.
« Dans l’optique d’augmenter nos recettes, nous avons décidé de faire valoir les droits de préemption de l’Etat pour le rachat de la société pétrolière Assala.
C’est un acte de grande portée nationale qui permettra à la République de marquer sa souveraineté dans le secteur pétrolier poumon de notre économie », a souligné le Chef de l’Etat.
Le coût de la transaction pour le rachat d’Assala Gabon par Maurel et Prom avait été évalué à 730 millions de dollars.
Le gouvernement de la Transition devra donc mettre sur la table plus de 450 milliards de francs pour prendre le contrôle de l’un des premiers producteurs de pétrole du pays.
Déjà accablé par les nombreuses restrictions financières infligées par ses traditionnels bailleurs de fonds, comment le Gabon va t-il financer le rachat de cette compagnie ?
Où va t-il trouver tous ces fonds ? Est-ce une priorité nationale ? s’interroge t-on abondamment sur la toile.
Le ministre de l’Economie et des Participations, Mays Mouissi (Photo), et son collègue du Budget, Charles Mba ont du pain sur la planche.
