DIG / Dans un communiqué diffusé sur la télévision nationale le 11 février 2025, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a dénoncé un acte de sabotage visant les installations de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG).
Ce sabotage serait à l’origine de la grave crise énergétique qui frappe le Grand Libreville depuis plusieurs jours.
Selon le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI, l’attaque a ciblé la centrale thermique d’Alénakiri, entraînant des coupures d’électricité massives et perturbant l’approvisionnement en eau dans plusieurs régions du pays.
Face à cette situation, le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a ordonné l’ouverture d’une enquête afin d’identifier et de traduire en justice les auteurs de cet acte criminel.
Si cet acte de sabotage est pointé du doigt comme la cause immédiate de la crise énergétique actuelle, il met également en lumière les difficultés structurelles persistantes de la SEEG, qui peine depuis plusieurs années à assurer un approvisionnement stable en eau et en électricité sur l’ensemble du territoire.
