Déchets plastiques : Les ambitions de la Sobraga et de Namé recycling

DIG/ Dans le cadre de sa politique de développement durable, la Société des brasseries  du Gabon (Sobraga) en collaboration avec l’entreprise Namé recycling, a organisé, le 5 mars 2020 à Libreville, une table ronde sur la mise en place d’une économie circulaire.

Sous le parrainage du Haut-Commissariat à l’environnement et au cadre de vie (HCECV), cette rencontre avait pour objectif d’alimenter la réflexion afin que des mécanismes concrets soient mis en œuvre pour impulser une réelle dynamique de croissance durable du secteur des déchets au Gabon.

« Le travail du Haut-commissariat, c’est de faire un diagnostic de la situation existante, identifier des acteurs, connaitre l’organisation de la filière et son fonctionnement, avoir les statistiques appropriées et proposer des stratégies de revalorisation des déchets », a expliqué Rostand Ndong Allogo, chef de cabinet du HCECV.

Suite au grand appel à projets environnementaux visant à fédérer les actions autour de la pollution plastique, la  Sobraga a signé, le 12 avril 2019, un contrat de partenariat avec l’entreprise Namé recycling, spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets plastiques (PET, PHD et PVC).

« L’intérêt de Sobraga, c’est de présenter notre politique RSE où nous avons déjà entamé le recyclage en interne de tout ce que nous produisons comme déchets et là, nous voulons aller chercher le recyclage post-consommation, c’est-à-dire aller dans la communauté pour récolter les déchets et encourager les différentes filières », a confié Jocelyne Edzo Nkily, directrice QHSE de Sobraga.

Dynamique* La mission de Namé est de promouvoir une économie circulaire en donnant une seconde vie aux déchets plastiques et en réduisant la pollution plastique tout en apportant des opportunités économiques aux communautés desservies.

« Il est important de réunir les acteurs dans le secteur public et privé en collaboration pour arriver à une collecte, un tri et un recyclage des déchets pour valoriser les matières premières qui peuvent ensuite servir à la production de nouveaux produits », a indiqué Thomas Poelmans, directeur de Green Crossroads.

Selon l’expert Thomas Poelmans, l’économie circulaire est un aujourd’hui un sujet omniprésent.

« Il y a une évolution très positive dans plusieurs pays. Le Gabon doit s’y mettre pour avoir des opportunités au niveau environnemental, social et économique« , a t-il souligné.

Brice Gotoa 

 

 

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La Redaction

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