DIG/ D’après le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, la production pétrolière nationale a atteint les 71 000 000 de barils de pétrole soit 9,72 millions de tonnes métriques en 2018.
Un chiffre qui correspond, précise ce département, à une situation de déclin de la production par rapport au pic enregistré en 1997.
Face à cette situation, le gouvernement a élaboré et mis en œuvre un plan stratégique d’exploitation et de valorisation durable de cette matière première, soutient le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures.
« L’activité pétrolière au Gabon est vieille de plus de quatre-vingt ans ce qui naturellement dans un cycle ce qui donne lieu à des fluctuations.
C’est pourquoi, le département ministériel dont j’ai la charge a élaboré et mis en œuvre un plan stratégique d’exploitation et de valorisation durable de cette matière première.
Ce plan s’articule autour de deux orientations majeures adoptées comme guide de l’action gouvernementale à mener au cours des cinq prochaines années, à savoir renforcer la dynamique d’ouverture sur le marché mondial et le développement des partenariats afin de stimuler la promotion du domaine pétrolier libre et le développement des découvertes d’hydrocarbures.
Parallèlement à ces travaux de recherche pétrolière dont les résultats prennent plusieurs années avant d’être connus, nous encourageons le redéveloppement des champs matures et la mise en production des découvertes de taille petite et moyenne.
A cet effet et à titre d’illustration, au cours de l’année 2018, nous avons enregistré la mise en production de champs tels que Tortue (BWE), ainsi qu’Assewe et EOV (PERENCO).
A l’évidence, l’activité pétrolière demeure la principale source de revenus de l’Etat et a encore de beaux jours devant elle. Au titre de l’année 2018, les recettes pétrolières se situent à 450 milliards de francs sur les 9 premiers mois de l’année », a indiqué le ministre Pascal Houagni Ambouroue.