DIG/ Soupçonnée d’avoir manœuvré en coulisse dans l’expulsion « manu militari » du groupe Veolia du Gabon suite à un document confidentiel publié par notre confrère GabonReview, Olam Gabon a, une nouvelle fois, rejeté toutes implications dans ce dossier.
Joint au téléphone par la rédaction de Direct Infos Gabon, l’un des responsables du service communication s’est voulu des plus clairs sur la question.
« Nos plantations de rubber et d’huile de palme nécessitent de l’électricité car nos employés vivent dans les villages avoisinant dépourvus d’électricité. A cet égard, nous avons saisi le ministère de l’Eau et de l’Energie. Nous avons entamé de longs pourparlers qui ont duré pratiquement deux ans. Au final : Aucun opérateur n’a voulu construire ces lignes. L’Etat gabonais ne disposait pas de fonds propres suffisants pour financer la construction de ces lignes qui nécessitent de lourds investissements financiers. Alors, la solution qui a été trouvée avec le ministère de l’Energie et de l’Eau -avec des plans de construction et d’exploitation qui ont été validés par la SEEG- était de créer GSEZ Infra. Un partenariat public privé avec l’Etat pour la construction de ces lignes-là. GSEZ a consenti à échelonner le remboursement de cet investissement. L’idée, c’est qu’on allait construire ces lignes et ensuite les livrer au ministère de l’Energie. Le ministère, à son tour, devait confier la gestion de ces lignes-là à l’opérateur habilité à gérer la distribution de l’énergie sur le territoire gabonais. Comme vous le constater, cette polémique n’a pas lieu d’être. On ne comprend pas pourquoi c’est sorti là maintenant en particulier. On se demande un peu qui est derrière cette machination. Nous, on dément encore une fois, et on réitère qu’on n’a pas l’intention d’opérer dans la production et la distribution d’électricité. », a indiqué notre source. Dont acte.